Gestion Financière

Il faut être indépendant pour s’en rendre compte mais en plus du métier qu’il pratique, le chef d’entreprise supporte beaucoup d’autres responsabilités pour lesquelles il n’est pas toujours formé et pour lesquelles il n’a que peu de temps à consacrer.

Que vous soyez carrossier, informaticien, médecin ou restaurateur, vous êtes aussi le directeur financier de votre entreprise.

Une multitude d’intervenants sont là pour vous seconder dans ces différentes tâches : Votre secrétariat social, votre comptable, votre expert fiscal, votre banquier,…mais vous êtes le trait d’union entre tous.

Ces prestataires sont essentiels mais certaines tâches incombent au chef d’entreprise lui-même. Comment pourraient-ils vous aider s’ils ne sont pas au courant de ce qui se passe dans votre entreprise, des choix de vous avez posé, de votre stratégie ? De même c’est à vous qu’il revient de poser certains choix : Personne ne pourra décider à votre place de la marge que vous appliquez à vos ventes par exemple, par contre ce choix que vous avez posé est très important pour vous aider à établir un budget.

La gestion financière d’une entreprise requiert donc une vision globale de ce qui se passe dans l’entreprise, mais aussi des compétences en matières de sécurité sociale, de fiscalité, de comptabilité, en matière administrative, … C’est pour cette raison que les directeurs financiers et administratifs jouent un rôle important au sein des entreprises de taille importante. Les indépendants et les PME ne peuvent évidemment engager un directeur financier, elles n’ont pas besoin d’une telle fonction à temps plein et n’en ont pas les moyens.



Notre métier est d’être votre directeur financier à temps partagé, de vous apporter les connaissances dont vous avez besoin, de vous aider à structurer votre gestion financière, de vous permettre de ne plus délaisser votre gestion financière tout en vous laissant un maximum de temps pour votre métier.

Grâce à notre approche structurée, vous arrêtez de piloter à vue, vous tirez un meilleur profit de la collaboration avec votre fiduciaire, votre banque,… De cette manière vous prenez les bonnes décisions, vous améliorez votre rentabilité et quand un imprévu survient, vous êtes mieux armés pour bien réagir afin d’éviter les problèmes.

Quelques questions que se posaient nos clients

Ce ne sont que quelques exemples, sélectionnez la question pour voir comment nous y avons répondu.

Le métier de banquier n’as pas toujours bonne presse et pourtant s’il est vrai que comme dans toutes professions certains éléments sont plus performants que dans d’autres, le refus à une demande de crédit qui lui est adressée n’est pas systématiquement de sa faute. Et en tout état de cause, l’agresser et le traiter d’idiot ne mettra pas toutes les chances de votre côté…

Pour obtenir l’accord de votre banque lorsque vous lui demandez un crédit, vous devez garder en têtes plusieurs éléments.

  • Tout d’abord la banque n’a pas pour vocation à supporter le risque le plus élevé d’une activité, ça c’est le rôle de l’actionnaire qui met un capital à disposition d’une activité dans laquelle il croit. Le banquier vient en second après le risque supporté par les actionnaires et prête de l’argent qu’il compte bien récupérer (à la différence de l’actionnaire qui prend le risque de tout perdre).
    Les sources de financement d’une activité ne peuvent donc provenir exclusivement des banques, en premier lieu il y a le capital mis par les actionnaires et éventuellement les bénéfices générés qui ont été laissés dans l’entreprise afin de lui permettre de se développer. Ensuite les banques peuvent venir renforcer les capitaux en prêtant de l’argent (argent qui appartient d’ailleurs à ses clients qui ont des avoir sur leurs comptes ou bien que la banque a elle-même emprunté auprès d’autres banques, d’où l’importance pour elle de récupérer ce qu’elle prête ainsi que les intérêts).
  • Ensuite, la banque prête de l’argent si elle estime qu’elle va pouvoir être remboursée. Une demande de crédit doit donc établir sur la base d’éléments rationnels en quoi vous allez être capable de rembourser ce que vous empruntez. Et soit dit en passant si votre idiot de banquier vous a refusé un crédit parce qu’il était convaincu que vous ne pourrez pas le rembourser, il vous a rendu un grand service, vous évitant ainsi les saisies, les huissiers et la faillite.
  • Enfin, les garanties viennent en dernier lieu et doivent être suffisantes. Le banquier n’est pas un prêteur sur gage – personnage au combien plus opportuniste et sans moins souvent qualifié d’idiot. Si vous n’avez pas convaincu sur votre capacité de remboursement, peu importe que vous apportiez de solides garanties. Une fois que la banque estime suffisamment que vous pourrez la rembourser, elle doit encore se ménager des garanties au cas où tout ne se passe pas comme convenu. N’oublions que l’argent qu’elle prête n’est pas le sien… serriez-vous d’accord si votre banque vous annonçait qu’elle ne peut vous restituer l’argent que vous avez déposé sur votre livret ? Bon d’accord nous vous l’accordons, on est passé pas loin dans certains cas mais pour d’autres raisons et épiloguer sur le sujet ne vous aidera pas à obtenir votre crédit…

Grâce à notre expérience du monde bancaire, nous pouvons vous accompagner pour analyser vos besoins de financement, vérifier si c’est une bonne chose pour vous et défendre avec vous vos demande de crédits de manière professionnelle et structurée.

Même ceux qui sont d’habitude peu attentifs à la gestion des chiffres de leur entreprise sont contraints de se réveiller quand la société fait face à des difficultés de paiements, il est parfois trop tard.

Pour les autres, un travail en amont sur les budgets, les choix stratégiques et le contrôle des chiffres-clé permettent généralement de ne pas se trouver face à un problème de trésorerie ou au moins de les anticiper afin de trouver une solution avant que ce ne soit trop tard.

Pour bien fonctionner, une entreprise doit être rentable et disposer de suffisamment de liquidités, le petit tableau suivant donne une bonne image des situation possibles :

Rentabilité PositiveRentabilité Négative
Liquidité PositiveEn bonne santéMalade chronique (parfois qui s’ignore)
Liquidité NégativeMalade temporaireMalade à l’agonie

Pour les entreprises malades chroniques ou à l’agonie, le problème est avant tout la rentabilité. Beaucoup de chefs d’entreprise dans ces situations tentent de trouver des solutions à leurs problèmes de trésorerie en obtenant des prêts bancaires ou en injectant eux-mêmes de l’argent dans la société. Ce n’est pas la solution car cet argent sera gaspillé si le problème de rentabilité n’est pas résolu, raison pour laquelle le crédit bancaire sera généralement refusé.

Tant que la société n’a pas modifié sa manière de fonctionner pour arrêter de bruler l’argent que l’on met à sa disposition, inutile de lui donner des liquidités, elle n’en ferra pas bon usage. Pour les clients que nous rencontrons qui se trouvent dans ces situations-là, nous travaillons avant tout sur la question de la rentabilité et ensuite nous trouvons des solutions en matière de liquidité si cela est possible.

Pour le malade à l’agonie qui fait déjà face à des difficultés de paiement, l’enjeu est de réagir le plus vite possible pour arrêter l’hémorragie.

Dans le cas du malade chronique, la situation est d’autant plus dangereuse que les signaux d’alerte ne sont pas encore visibles, voire pire, la trésorerie à tendance à temporairement s’améliorer. Cela peut paraître contradictoire mais si vos affaires diminuent, vous allez acheter moins chez vos fournisseurs alors que les clients continuent à payer vos dernières factures, temporairement donc vous allez recevoir plus d’argent de vos clients que vous n’en sortez pour vos fournisseurs. Votre trésorerie augmente donc temporairement et vous donne l’impression que tout va bien alors que ce n’est pas le cas.

Malheureusement, si cette hause de la trésorerie est due à une baisse de vos ventes, cet effet ne sera que temporaire, vous allez ensuite consommer votre cash pour payer vos frais fixes, jusqu’à ce que vous n’ayez plus de trésorerie et devenir un malade à l’agonie.

C’est la raison pour laquelle nous accompagnons nos clients afin qu’ils puissent identifier les problèmes de rentabilité le plus tôt possible afin d’y remédier, cela d’autant plus important que la société a encore les moyens de se redresser avant d’avoir brulé le cash qu’elle a peut-être accumulé au cours des années rentables.

Enfin, le cas du malade temporaire est le plus motivant car il représente à la fois un danger et une opportunité.

Une entreprise rentable peut connaître malgré tout des problèmes de trésorerie pour différentes raisons :

  • Vous avez utilisé votre cash nécessaire à l’activité courante pour effectuer des investissements à long terme. Dans ce cas il faut trouver une solution pour étaler la charge d’investissement sur une plus longue durée afin de ne pas pénaliser la trésorerie de fonctionnement ;
  • Vous payez plus vite vos fournisseurs que vos clients ne vous paient. Dans ce cas, nous essayons avec vous d’aligner ces délais en négociant avec vos fournisseurs et/ou en mettant en place une politique de crédit client cohérente. Si nécessaire nous pouvons négocier un crédit de trésorerie à de bonnes conditions avec votre banque ;
  • Vous êtes en croissance et la trésorerie n’est pas suffisante pour assurer cette croissance. En effet si vous vendez plus, vous allez acheter plus, votre stock aura tendance à augmenter, tout cela nécessite des liquidités supplémentaires. Là aussi une gestion des délais clients et fournisseurs peuvent aider et si nécessaire un crédit bancaire sera une solution appropriée, sous la forme d’un crédit court terme si c’est temporaire ou sur le plus long terme si c’est fait pour durer.

En accompagnant nos clients sur une bonne analyse de leur situation, nous mettons toutes les chances de leur côté d’obtenir un accord de leur banque. L’enjeu est d’autant plus important que ce type de dossier mérite d’être bien monté et bien défendu auprès de votre banque, comme nous le dissions plus haut, votre entreprise se développe, c’est donc une opportunité qui mérite d’être soutenue, un risque parce que si vous défendez mal votre besoin, il ne sera pas entendu – Voir notre autre question au sujet de la relation avec votre banquier.

La marge que vous réalisez sur vos ventes constitue la marge brute de votre activité : Votre chiffre d’affaires (Hors TVA) moins le coût de l’achat des matériaux et/ou de la sous-traitance.

Il est évidemment fondamental que cette différence soit positive, dans le cas contraire, plus vous vendriez, plus vous perdriez d’argent !

Le fait que cette marge soit positive voire confortable comme dans notre exemple avec 50% ne suffit pas pour que votre activité dégage au final un bénéfice et soit donc rentable.

En plus du coût du matériel et de la sous-traitance, votre entreprise doit également supporter toute une série de frais fixes (c’est à dire ceux que vous devez assumer même si vous ne vendez rien).

Il s’agit du loyer de vos bureaux ou de votre magasin, des frais de personnel si vous employez des collaborateurs, de votre rémunération de dirigeant d’entreprise, du chauffage, du téléphone, des frais de voiture, …

Pour que votre activité soit rentable, il faut qu’elle dégage suffisamment de marge brute pour couvrir l’ensemble de ces frais.

Pour gérer correctement votre entreprise, nous établissons avec vous un budget qui tient compte de tous les frais fixes ainsi que des aspects fiscaux. Nous vérifions ensuite si vous pourrez couvrir vos charges fixes compte tenu du chiffre d’affaires que vous comptez réaliser et de la marge brute que ce chiffre d’affaires va générer.

Si ce n’est pas le cas, nous vous aidons à adapter votre structure de coûts et/ou à mettre en œuvre des initiatives commerciales pour faire en sorte d’augmenter vos ventes jusqu’à au moins couvrir l’ensemble de vos charges pour ensuite dégager un bénéfice.

Nous réalisons annuellement ce travail avec nos clients et vérifions régulièrement au cours de l’année si les choses se passent comme prévu ou s’il faut adapter certains points pour corriger le tir.

La réalisation d’un inventaire en fin d’exercice (généralement la fin d’année) n’est pas un simple formalité administrative, le résultat de cet inventaire à un impact direct sur le résultat de votre année.

La question de l’inventaire ne se pose que si votre activité implique l’achat et la vente de marchandise, dans ce cas, au moins une fois par année, à la fin de l’exercice, vous devez comptabiliser chaque pièce de votre stock ainsi que la valeur de chacune de celles-ci.

La valeur de votre inventaire intervient dans le calcul de votre marge brute (chiffre d’affaires – coût des marchandises ou sous-traitants).

Lorsque vous réalisez une vente en cours d’année, soit vous achetez le matériel nécessaire pour cette commande chez vos fournisseurs, soit vous utilisez des produits que vous avez déjà dans votre stock. De même en cours d’année, certains des achats que vous effectuez chez vos fournisseurs ne sont pas destinés à être directement revendus mais sont d’abord placés dans votre stock.

Pour obtenir le montant de votre marge brute en fin d’année, le calcul est le suivant :

Chiffre d’affaires – achats de marchandises +ou- l’évolution de votre stock

Si votre stock a une valeur plus importante à la fin de l’année en comparaison à sa valeur le premier jour de l’année, cela signifie que certains de vos achats de marchandise n’ont pas été utilisés pour réaliser vos ventes, votre marge brute est donc plus élevée car une partie de vos achats a servi à enrichir votre stock.

A l’inverse, si la valeur de votre stock à diminué, vous avez consommé plus que ce que vous n’avez acheté, votre marge brute est donc inférieure car vous devez tenir compte du fait que vous avez consommé une partie de votre stock pour réaliser vos ventes.

Attention cela ne signifie pas que vous devez absolument augmenter la valeur de ce que vous avez en stock, d’autant que cela à un impact sur la trésorerie de l’entreprise.

Nous accompagnons nos clients dans la gestion de leurs stocks tant sous l’angle financier que sous l’angle opérationnel.

Engager du personnel, que ce soit pour la première fois ou bien pour agrandir votre équipe est une décision qu’il faut prendre en toute connaissance de cause, après une analyse approfondie.

Engager du personnel salarié emporte de nombreuses conséquences :

  • Du point de vue financier évidemment, la première difficulté étant de chiffrer précisément le coût de cet engagement. Les règles fiscales, sociales ainsi que les différentes exceptions, particularités sont nombreuses en Belgique. L’employeur doit tenir compte du salaire brut mensuel, des règles en matière de pécules de vacances, de prime de fin d’année mais aussi des charges patronales qui viennent en plus ainsi que des règles particulières concernant les véhicules de société, des chèques repas et autres avantages divers tels que les ordinateurs, gsm, connexions internet,…
  • Compte tenu de ce coût élevé et du fait qu’une fois engagée, la personne va constituer une charge obligatoire pour l’entreprise avec des règles strictes en cas de volonté de licenciement, d’autres questions doivent être posées avant d’engager : Pourquoi ai-je besoin d’engager, ce travailleur va-t-il m’aider à vendre plus ou bien au contraire s’agit-il d’un coût fixe ? S’il s’agit d’un coût fixe, est-il possible de répondre à mon besoin différemment, en organisant autrement la société de manière à répondre à mon besoin de manière qualitative plutôt que quantitative ?
  • Engager du personnel pour la première fois, implique également une organisation différentes de l’entreprise d’un point de vue juridique : règlement de travail, règles en matière de sécurité, d’assurance, comptabilisation des heures de travail et des congés, communication avec le secrétariat social pour l’établissement mensuel des salaires et des fiches de paie,…

L’engagement d’un nouveau travailleur est donc un décision importante aux conséquences multiples. L’employeur supporte également une grande responsabilité vis-à-vis de ces travailleurs : On oppose souvent le méchant patron avide de dividendes au pauvre travailleur sous payé. Cette analyse est réductrice car  l’employeur doit surtout garantir qu’il pourra payer ses travailleurs qui comptent sur lui pour se loger et faire vivre leur famille, dans un contexte concurrentiel, l’entreprise doit avant tout être certaine qu’elle sera capable de garantir le revenu promis à ses travailleurs.

Notre métier est d’accompagner nos clients au cours de l’ensemble de se processus et de répondre avec eux aux questions financières, juridiques et organisationnelles que posent l’engagement de travailleurs.

Vous entendez souvent parler de tableaux de bords et de différents logiciels logiciels ou applications qui vous permettent de visualiser les données de votre entreprise. Toutes ces outils visent à répondre à la question qui hante les nuits de la plupart des chefs d’entreprise : Suis-je dans le bon, est-ce que je vais pouvoir faire face à une éventuelle crise ? Et si cette question ne vous hante pas sans que vous en ayez la réponse, vous êtes sans doute en grand danger.

Avant de se poser la question de l’outil au travers duquel vous allez mesurer ces éléments, vous devez avant tout savoir quoi mesurer, ensuite les différents outils peuvent effectivement permettre de gagner du temps.

Rappelons si nécessaire que la première étape consiste à établir un budget – voir nos autres questions à ce propos. 

Après avoir établi un budget détaillé, nous identifions avec nos clients les points critiques qui doivent être contrôlés et la fréquence de ces contrôles :

  • Tout d’abord il y a les éléments relatifs à votre chiffre d’affaires, vos achats de marchandises et la gestion de vos stocks. Ces éléments constituent la pierre angulaire de votre activité, il est donc nécessaire de connaitre au fur et à mesure de l’année où vous en êtes par rapport à ce que vous aviez prévu. Il ne suffit pas de monitorer le chiffre d’affaires, il est important également de monitorer la marge et donc aussi l’évolution des stocks si c’est le cas ;
  • Ensuite viennent les charges fixes : Même si elles sont dites fixes, ce n’est pas pour autant que leur montant est connu à l’avance. Par exemple le mazout de chauffage de vos locaux est un coût fixe, cependant vous ne connaissez pas exactement la quantité de mazout que vous allez utiliser pendant l’année, ni même le prix auquel il vous sera facturé. Lors de l’établissement du budget nous nous basons sur des hypothèses. En cours d’année – généralement une fois par trimestre, nous comparons ce qui avait été budgété à ce qui a réellement été dépensé et nous ajustons les prévisions d’ici à la fin de l’année ;
  • Enfin et non des moindre, il y a la gestion de la trésorerie. S’il est clair qu’une société qui ne génère pas de bénéfices connaitra tôt ou tard des difficultés de trésorerie, l’inverse n’est pas systématiquement vrai, une société rentable peut également connaitre des difficultés de trésorerie. L’évolution des stocks, les délais de paiement fournisseurs, les délais clients et le respect de ceux-ci, les investissements, la fréquences des paiements de la TVA, des impôts, du précompte professionnel,… sont autant d’éléments qui rendent en compte dans les prévisions de trésorerie – Voir notre question dédiée à la gestion de la trésorerie.

Afin de permettre à nos clients de piloter leur entreprise avec les bons éléments, nous mettons en place avec eux les méthodes et éventuellement les outils afin de leur permettre de savoir où ils en sont, de pouvoir prendre les bonnes décisions et de pouvoir réagir à temps si un problème se présente.